
Les travaux de réaménagement du poste frontalier de Dhehiba, dans le gouvernorat de Tataouine, ont repris début août 2025 après une interruption d’environ neuf ans. Le projet, initié en 2016 et initialement prévu pour s’achever fin 2017, avait été suspendu à 80 % d’avancement en raison de plusieurs obstacles.
Selon un responsable du poste frontalier, le nouvel entrepreneur a pris en charge le chantier dès le début du mois d’août, suite à l’obtention des autorisations administratives nécessaires délivrées par le ministère de l’Équipement et du Logement le 28 juillet 2025. Depuis, le rythme des travaux est revenu à la normale.
Le gouverneur de la région, accompagné du directeur général des constructions civiles et d’une équipe d’ingénieurs, a donné le coup d’envoi officiel des travaux. Toutes les parties prenantes s’engagent à terminer le projet dans les délais fixés pour assurer une mise en service optimale du poste.
La durée prévue des travaux est d’environ 420 jours, avec un budget total estimé à 18,2 millions de dinars. Le projet vise à finaliser les infrastructures suspendues, notamment l’organisation fluide des flux de passage par la séparation des voies d’entrée et de sortie, ainsi que la création de voies distinctes pour les camions et les véhicules légers. Ces aménagements amélioreront la qualité des services pour les voyageurs et offriront de meilleures conditions de travail pour le personnel.
Actuellement, le poste frontalier fonctionne avec une seule voie, ce qui engendre de longues attentes pour les voyageurs. L’aménagement prévu devrait considérablement fluidifier la circulation, rendant le poste plus efficace pour le transit des personnes et des échanges commerciaux.
En moyenne, le poste de Dhehiba enregistre quotidiennement le passage d’environ 1 200 voyageurs, 600 véhicules, ainsi que 150 à 200 camions commerciaux. Cette activité soutient fortement les échanges économiques et stimule le développement local. Les habitants locaux espèrent une rapide finalisation des travaux, qui contribuera à faciliter la mobilité des personnes et des marchandises dans la région.